Abhorrer est un verbe transitif qui signifie détester avec une intense aversion ou une répulsion profonde. Ce terme exprime un sentiment de haine extrême ou de rejet viscéral, souvent pour quelque chose ou quelqu’un perçu comme moralement intolérable ou profondément offensant. « Abhorrer » est un mot fort, utilisé pour signifier un rejet absolu et irrévocable.
- Ressentir une aversion ou un dégoût extrême pour quelque chose ou quelqu’un.
- Évoque un rejet violent, souvent lié à des principes moraux, éthiques ou personnels.
- Peut être utilisé pour exprimer un profond mépris ou une répulsion physique et émotionnelle.
Métaphores utilisant le mot « Abhorrer »
Il abhorre la corruption comme on abhorre un poison lent qui s’infiltre insidieusement dans l’âme d’une nation. (Lexilabs)
Elle abhorrait les mensonges, les voyant comme des chaînes invisibles qui enserrent le cœur et le réduisent en cendres. (Lexilabs)
Ne quittez point ce fer de carnage altéré,
Que ce fer n’ait éteint sa soif et sa vengeance
Dans un sang abhorré. (Lebrun)
monstre odieux, que Pluton même abhorre, qu’abhorrent ses infernales sœurs ; tant sa laideur prend des formes hideuses, tant son aspect est effroyable, tant sifflent de noires couleuvres sur son horrible tête ! (Virgile)
Locutions verbales utilisant « Abhorrer »
- Abhorrer quelqu’un comme la peste : Signifie détester quelqu’un avec une haine violente et implacable.
- Abhorrer l’injustice : Désigne un rejet absolu et passionné de l’injustice, souvent lié à une sensibilité morale exacerbée.
Le mot abhorrer est particulièrement puissant dans son usage littéraire et poétique, permettant d’exprimer une haine intense ou un rejet total. Utilisé dans des contextes éthiques ou émotionnels, il peut souligner des conflits profonds ou des principes non négociables. En littérature, « abhorrer » confère une intensité dramatique aux personnages et à leurs relations, en mettant en lumière leurs passions, leur aversion, et leurs dilemmes moraux.