La déformation cryogénique est le phénomène par lequel le sol ou la roche est modifié par l’expansion et la contraction dues aux cycles de gel et de dégel. Ce processus, où la terre se tord et se craquèle sous l’emprise du froid, laisse derrière lui des traces profondes, des paysages
La glaciation fossile désigne la présence de glaciers ou de pergélisol anciens, aujourd’hui fossilisés sous des couches de sédiments, ayant cessé d’être actifs. Ce gel ancien, préservé sous la terre, est comme une mémoire glacée d’un temps où les glaciers régnaient encore sur ces paysages.
Le sous-sol gelé est une couche de sol ou de roche gelée en permanence sous la surface, caractéristique des régions de permafrost. Ce sol endormi, où le froid règne en maître, est à la fois un conservateur de l’histoire géologique et un obstacle à toute tentative de vie en surface.
Le pergélisol est un autre terme pour désigner le permafrost, définissant les sols gelés de façon continue dans les régions polaires. Ce sol, endormi sous la glace, est à la fois une archive et un tombeau, préservant des écosystèmes anciens dans son étreinte glacée.
Le glissement de terrain est le déplacement rapide ou lent d’une masse de terre ou de roche le long d’une pente sous l’effet de la gravité. Ce mouvement, souvent déclenché par la saturation en eau ou un tremblement de terre, sculpte des paysages déchirés par les forces naturelles en action.
Le thermokarst est un type de relief formé par la fonte irrégulière du permafrost, provoquant l’effondrement du sol et créant des dépressions et des lacs. Ce paysage en mutation, où la terre se liquéfie sous l’effet du réchauffement, révèle les vulnérabilités cachées des sols gelés.
Les pingos sont des collines de glace recouvertes de terre, formées par la pression de l’eau gelant sous la surface dans les régions de permafrost. Ces monticules glacés, qui s’élèvent lentement au fil du temps, sont comme des géants endormis sous une fine couche de terre.
Les polygones de gel sont des motifs polygonaux formés à la surface du permafrost, causés par la contraction du sol lors du gel. Ces géométries naturelles, où la terre se fend sous la pression du froid, dessinent des mosaïques glacées à la surface des terres arctiques.
La glace souterraine se réfère à la glace présente dans les pores du sol ou entre les couches rocheuses dans les régions de permafrost. Ce gel caché sous la surface, invisible mais omniprésent, maintient le sol dans une étreinte froide, préservant le paysage dans un état de suspension.
Un lac de thermokarst se forme lorsque le permafrost fond de manière irrégulière, créant des dépressions qui se remplissent d’eau. Ces miroirs d’eau, nés de la fonte du sol gelé, transforment le paysage désertique en un réseau de mares éphémères.
La couche active (active layer) est la partie supérieure du sol en permafrost qui dégèle durant l’été et regèle durant l’hiver. Cette mince couche de vie, qui fond et se recongèle chaque année, est le lien fragile entre la surface et le monde gelé en dessous.
Une palsa est une petite butte formée dans des zones de permafrost discontinu, souvent recouverte de mousse ou de tourbe, contenant un noyau de glace. Ces monticules, qui émergent des plaines gelées, sont comme des petits bastions glacés, témoins silencieux des forces du pergélisol.
Le gel permanent désigne l’état du sol ou de la roche qui reste gelé en continu sur plusieurs années, sans jamais dégeler même en été. Ce sol, où rien ne fond jamais, est le royaume des glaces éternelles, un monde figé où le temps semble suspendu dans l’éternité du froid.
Le dégel du permafrost est le processus par lequel le sol gelé en permanence commence à fondre en raison du réchauffement climatique. Ce dégel, qui libère des quantités colossales de carbone et de méthane piégés, menace de transformer le paysage arctique, effaçant peu à peu le monde gelé.
Le sol polygonal est un motif géométrique formé à la surface des sols gelés, en raison des cycles de gel-dégel, donnant lieu à des formes souvent hexagonales ou carrées. Ces motifs géométriques, tracés dans le sol par le froid, sont comme les empreintes laissées par les géants de glace, marquant
Un cratère d’impact de poussière est une petite dépression formée par l’accumulation de particules fines transportées par le vent dans des zones dépressives ou protégées. Ces petites empreintes, invisibles dans l’immensité des plaines, racontent une histoire de grains voyageurs qui s’arrêtent après une longue errance.
Le loess glaciaire est un dépôt éolien formé à partir de particules arrachées aux glaciers par le vent lors des périodes glaciaires. Ces sédiments fins, déposés loin des sources de glace, forment des sols qui témoignent de l’interaction entre la glace, le vent et la terre pendant les grandes glaciations.
Les cendres volcaniques transportées par le vent sont des particules projetées lors d’éruptions volcaniques et dispersées par les vents dominants. Ces cendres, légères et fertiles, forment des couches de sol riches, déposées loin du volcan qui les a créées, un lien entre la fureur du feu et la douceur du
Les sols latéritiques sont des sols tropicaux rouges ou jaunes, riches en oxydes de fer et d’aluminium, formés par l’altération des roches sous des climats humides. Ces sols durs et pauvres en nutriments témoignent du long processus de lessivage dans les tropiques.
Un ravin de loess est une érosion profonde formée dans des dépôts de loess par l’action des eaux de surface. Ces cicatrices ouvertes sur la terre, où l’eau a creusé des sillons dans les sédiments fragiles, révèlent la vulnérabilité des sols fins face aux éléments.