Lexique

L’avalanche de débris est un processus de transport rapide de matériaux rocheux et de sédiments, déclenché par la gravité sur des pentes raides. En un instant, ces masses de terre et de pierres se mettent en mouvement, symbolisant la fragilité des montagnes face aux forces souterraines qui les façonnent.

La dérive littorale est le mouvement des sédiments le long des côtes sous l’effet des vagues et des courants marins. Ce transport, presque imperceptible à l’œil nu, redessine les plages et les côtes avec le temps, créant des langues de sable et des deltas.

La traînée est un mode de transport où les particules, souvent lourdes ou volumineuses, sont tirées ou poussées sur le sol par un fluide comme l’eau ou la glace. Les matériaux, entraînés sans être soulevés, avancent lentement sous la force continue, participant à la formation des reliefs.

Les blocs erratiques sont des roches déplacées par les glaciers sur de longues distances et laissées derrière eux lors de la fonte. Ces pierres massives, posées comme des monuments dans des paysages souvent plats, témoignent du passage des glaciers et racontent l’histoire ancienne des terres qu’ils ont traversées.

La suspension turbulente décrit le transport des particules fines maintenues en suspension dans un fluide en mouvement turbulent, comme dans une rivière agitée ou un vent puissant. Ce transport, porté par des forces tourbillonnantes, fait voyager les sédiments sur de grandes distances, jusqu’à leur dépôt dans des eaux calmes ou

Un flux de débris est un mouvement rapide de boue et de débris rocheux mélangés à de l’eau, souvent déclenché par des pluies torrentielles ou la fonte des neiges. Ce transport violent transforme les vallées en rivières boueuses, emportant tout sur son passage et redessinant en quelques instants des paysages

La saltation est un processus de transport dans lequel des particules, généralement de sable, sont soulevées par le vent ou l’eau, puis retombent, rebondissant ainsi en continu. Chaque bond est un rappel de la puissance invisible des éléments, qui déplacent la terre comme une danse légère mais constante.

Démon angolais à deux visages : un homme séduisant à l’avant et une hyène vorace à l’arrière. Le Kishi utilise son apparence humaine pour séduire ses victimes avant de les dévorer. Il symbolise la duplicité et les dangers cachés derrière des apparences séduisantes.

Esprits aquatiques du peuple Bakongo, souvent associés à des rivières et des forêts. Les Bisimbi Bi Masa peuvent apporter prospérité ou malheur selon leur traitement. Ils symbolisent la puissance des esprits de la nature et la nécessité de les respecter.

Créatures humanoïdes de la mythologie Khoïkhoï avec des yeux sur leurs pieds. Les Aigamuxa sont aveugles et doivent s’arrêter pour voir leurs proies en levant leurs pieds. Ils symbolisent les défis de la survie dans un environnement hostile et la ruse.

Esprits de la forêt du peuple Mongo, souvent représentés comme de petits hommes avec des clochettes. Les Eloko protègent les trésors de la forêt et peuvent être dangereux pour ceux qui les dérangent. Ils symbolisent les esprits gardiens des richesses naturelles.

Serpent géant à tête de cheval, vivant dans les chutes d’eau en Afrique du Sud. L’Inkanyamba est associé aux tempêtes et aux inondations, et sa colère provoque des intempéries. Il symbolise les forces naturelles incontrôlables et les esprits des eaux.

Créature ailée semblable à un ptérodactyle, originaire de la mythologie de Zambie et d’Angola. Le Kongamato attaque les pêcheurs et les voyageurs, symbolisant les dangers inconnus des régions inexplorées.

Esprits errants des morts dans la mythologie des peuples Fang du Gabon. Les Obambo ne trouvent pas de repos et hantent les vivants, symbolisant les âmes tourmentées et la nécessité de rituels funéraires appropriés.

Serpent de sorcellerie dans la mythologie congolaise, souvent créé pour tuer les ennemis du sorcier. L’Ilomba peut revenir pour attaquer son créateur si mal contrôlé, symbolisant les dangers des pratiques de sorcellerie et des forces incontrôlables.

Esprit aquatique du peuple Shona au Zimbabwe, souvent représenté comme un serpent ou un poisson. Le Nzuzu peut apporter des richesses ou des malheurs, symbolisant la dualité des esprits de la nature.

Esprit malheureux de la mythologie Yoruba, souvent vu avec un tapis de paille. L’Egbere pleure constamment et apporte la tristesse, mais son tapis peut accorder des richesses à ceux qui l’obtiennent. Il symbolise la mélancolie et la quête de la richesse.

Esprits de l’eau du peuple Sawa du Cameroun, souvent décrits comme des créatures belles et bienveillantes. Les Jengu peuvent guérir les maladies et apporter la chance, symbolisant les forces bienfaisantes de la nature et les esprits protecteurs des eaux.

Esprits féeriques bienveillants du peuple Dahomey (Bénin), vivant dans les forêts et aidant les chasseurs. Les Aziza partagent des connaissances sur les herbes médicinales et la magie, symbolisant la sagesse et l’aide divine.

Esprit de la fertilité et de la prospérité dans la mythologie mandingue. Pemba est souvent invoqué pour assurer de bonnes récoltes et la prospérité des communautés, symbolisant l’abondance et la protection divine.