Agaberte. «; d’autres fois elle était si haute qu’elle paraissait toucher les nues avec sa tête. Ainsi elle prenait telle forme qu’elle voulait aussi aisément que les auteurs écrivent d’Urgande la Méconnue. Et, d’après ce qu’elle faisait, le monde avait opinion qu’en un instant elle pouvait obscurcir le soleil, la
Adelgreiff (Jean-Albert), fils naturel d’un pasteur aller mand, qui lui apprit le latin, le grec, l’hébreu et’plusieurs langues modernes. Il de-, vint fou et crut avoir des visions. Il disait que sept anges l’avaient chargé de représenter Dieu sur la terre et de châtier les souverains avec des verges de
Adelung (Jean-Christophe), littérateur allemand, mort à Dresde en 1806. Il a laissé un ouvrage intitulé Histoire des folies humaines, ou Biographie des plus célèbres nécromanciens, alchimistes, devins, etc. ; sept parties ; Leipzig. 1785-1789.
Adeptes, nom que prennent les alchimistes qui prétendent avoir trouvé la pierre, philosophale et l’élixir de vie. Ils disent qu’il y a toujours onze adeptes dans ce monde ; et, comme l’élixir les rend immortels, lorsqu’un nouvel alchimiste a découvert le secret du grand œuvre, il faut qu’un des onze
Adonis, démon brûlé. Selon les démonologues, il remplit quelques fonctions dans les incendies. Des savants croient que c’est le même que le démon Thamuz des Hébreux.
Adoration du crapaud. Les sorciers n’adorent pas seulement le diable dans leurs hideuses assemblées. Tout aspirant qui est reçu là sorcier après certaines épreuves reçoit un crapaud, avec l’ordre de l’adorer ; ce qu’il fait en lui don-liant un baiser en signe de révérence. Voy. Sabbat.
Abrahel, démon succube, connu par une aventure que raconte Nicolas Remy dans sa Démonolâtrie, et que voici ; — En l’année 1581, dans le village de Dalhem, au pays de Limbourg, un méchant pâtre, nommé Pierron, conçut un amour violent pour une jeune fille de son voisinage. Or cet homme
Aconce (Jacques), curé apostat du diocèse de Trente, qui, poussé par la débauche, embrassa le protestantisme en 1557, et passa en Angles-terre. La reine Élisabeth lui fit une pension. Aussi il ne manqua pas de rappeler diva Elisabetha, en lui dédiant son livre Des stratagèmes de Satan. Mais nous ne
On a écrit bien des choses supposées à propos de sa chevelure. Lepelletier, dans sa dissertation sur la grandeur de l’arche de Noé, dit que toutes les fois qu’on coupait les cheveux d’Absalon, on lui en ôtait trente onces…
Adalbert, hérétique qui fit du bruit dans les Gaules au huitième siècle ; il est regardé par les uns comme un habile faiseur de miracles et par les autres comme un grand cabaliste. Il distribuait les rognures de ses ongles et de ses cheveux, disant que c’étaient de puissants préservatifs
On prétend, comme nous l’avons dit, qu’Abaris ne mangeait pas et que les magiciens habiles peuvent s’abstenir de manger et de boire. Sans parler des jeûnes merveilleux dont il est fait mention dans la vie de quelques saints, Marie Pelet de Laval, femme du Hainaut, vécut trente-deux mois (du 6
Abundia, fée bienfaisante honorée en Thuringe comme protectrice. Elle visite les maisons, où elle mange et boit avec ses compagnes ce qu’on leur a préparé, mais sans que rien des mets soit diminué par elles. Elles soignent les étables ; et on a des marques de leur passage par des
Acca-Laurentia, appelée aussi Lupa : la Louve, à cause de ses mœurs débordées, était mise au rang des divinités dans l’ancienne Rome, pour avoir adopté et nourri Romulus.
Accidents. Beaucoup d’accidents peu ordinaires, mais naturels, auraient passé autrefois pour des sortilèges. Voici ce qu’on lisait dans un journal de 1841 : — « Mademoiselle Adèle Mercier (des environs de Saint-Gilles), occupée il y a peu de jours à arracher dans un champ des feuilles de mûrier, fut piquée