Agaberte. «; d’autres fois elle était si haute qu’elle paraissait toucher les nues avec sa tête. Ainsi elle prenait telle forme qu’elle voulait aussi aisément que les auteurs écrivent d’Urgande la Méconnue. Et, d’après ce qu’elle faisait, le monde avait opinion qu’en un instant elle pouvait obscurcir le soleil, la
Adelgreiff (Jean-Albert), fils naturel d’un pasteur aller mand, qui lui apprit le latin, le grec, l’hébreu et’plusieurs langues modernes. Il de-, vint fou et crut avoir des visions. Il disait que sept anges l’avaient chargé de représenter Dieu sur la terre et de châtier les souverains avec des verges de
Adelung (Jean-Christophe), littérateur allemand, mort à Dresde en 1806. Il a laissé un ouvrage intitulé Histoire des folies humaines, ou Biographie des plus célèbres nécromanciens, alchimistes, devins, etc. ; sept parties ; Leipzig. 1785-1789.
Adeptes, nom que prennent les alchimistes qui prétendent avoir trouvé la pierre, philosophale et l’élixir de vie. Ils disent qu’il y a toujours onze adeptes dans ce monde ; et, comme l’élixir les rend immortels, lorsqu’un nouvel alchimiste a découvert le secret du grand œuvre, il faut qu’un des onze
Achérusie, marais d’Égypte près d’Héliopolis. Les morts le traversaient dans une barque, lorsqu’ils avaient été jugés dignes des honneurs de la sépulture. Les ombres des morts enterrés dans le cimetière voisin erraient, disait-on, sur les bords de ce marais, que quelques géographes appellent un lac.
Abracax ou Abraxas, l’un des dieux de quelques théogonies asiatiques, du nom duquel on a tiré le philactère abracadabra. Abracax est représenté sur des amulettes avec une tête de coq, des pieds de dragon et un fouet à la main. Les démonographes ont fait de lui un démon, qui a
Abraham. Tout le monde connaît l’histoire de ce saint patriarche, écrite dans les livres sacrés. Les rabbins et les musulmans l’ont chargée de beaucoup de traditions curieuses, que le lecteur peut trouver dans les Légendes de l’Ancien Testament. Les Orientaux voient dans Abraham un savant astrologue et un homme puissant
Achmet, devin arabe du neuvième siècle, auteur d’un livre De l’interprétation des songes, suivant les doctrines de l’Orient. Le texte original de ce livre est perdu ; mais Rigault en a fait imprimer la traduction grecque et latine à la suite de l’Onéirocritique d’Artémidore ; Paris, 1603, in-4o.
Abrahel, démon succube, connu par une aventure que raconte Nicolas Remy dans sa Démonolâtrie, et que voici ; — En l’année 1581, dans le village de Dalhem, au pays de Limbourg, un méchant pâtre, nommé Pierron, conçut un amour violent pour une jeune fille de son voisinage. Or cet homme
Aconce (Jacques), curé apostat du diocèse de Trente, qui, poussé par la débauche, embrassa le protestantisme en 1557, et passa en Angles-terre. La reine Élisabeth lui fit une pension. Aussi il ne manqua pas de rappeler diva Elisabetha, en lui dédiant son livre Des stratagèmes de Satan. Mais nous ne
On a écrit bien des choses supposées à propos de sa chevelure. Lepelletier, dans sa dissertation sur la grandeur de l’arche de Noé, dit que toutes les fois qu’on coupait les cheveux d’Absalon, on lui en ôtait trente onces…
Adalbert, hérétique qui fit du bruit dans les Gaules au huitième siècle ; il est regardé par les uns comme un habile faiseur de miracles et par les autres comme un grand cabaliste. Il distribuait les rognures de ses ongles et de ses cheveux, disant que c’étaient de puissants préservatifs
On prétend, comme nous l’avons dit, qu’Abaris ne mangeait pas et que les magiciens habiles peuvent s’abstenir de manger et de boire. Sans parler des jeûnes merveilleux dont il est fait mention dans la vie de quelques saints, Marie Pelet de Laval, femme du Hainaut, vécut trente-deux mois (du 6
Abundia, fée bienfaisante honorée en Thuringe comme protectrice. Elle visite les maisons, où elle mange et boit avec ses compagnes ce qu’on leur a préparé, mais sans que rien des mets soit diminué par elles. Elles soignent les étables ; et on a des marques de leur passage par des