Abracadabra. Avec ce mot d’enchantement, qui est très-célèbre, on faisait, surtout en Perse et en Syrie, une figure magique à laquelle on attribuait le don de charmer diverses maladies et de guérir particulièrement la fièvre. Il ne fallait que porter autour du cou cette sorte de philactère, écrit dans la
Abaris, grand prêtre d’Apollon, qui lui donna une flèche d’or sur laquelle il chevauchait par les airs avec la rapidité d’un oiseau ; ce qui a fait que les Grecs l’ont appelé l’Aérobate. Il fut, dit-on, maître de Pythagore, qui lui vola sa flèche, dans laquelle on doit voir quelque
Abdeel (Abraham), appelé communément Schoenewald (Beauchamp), prédicateur à Custrin, dans la Marche de Brandebourg, fit imprimer à Than, en 1572, le Livre de la parole cachetée, dans lequel il a fait des calculs pour trouver qui est l’Antechrist et à quelle époque il doit paraître. Cette méthode consiste à prendre
Abd-el-Azys, astrologue arabe du dixième siècle, plus connu en Europe sous le nom d’Alchabitius. Son Traité d’astrologie judiciaire a été traduit en latin par Jean de Séville (Hispalensis). L’édition la plus recherchée de ce livre : Alchabitius, cum commento, est celle de Venise, 1503, in-4o de 140 pages.
Abeilard. Il est plus célèbre aujourd’hui par ses tragiques désordres que par ses ouvrages théologiques, dont les dangereuses erreurs lui attirèrent justement les censures de saint Bernard. Il mourut en 1142. Vingt ans après, Héloïse ayant été ensevelie dans la même tombe, on conte (mais c’est un pur conte) qu’à
Abeilles. C’était l’opinion de quelques démonographes que si une sorcière, avant d’être prise, avait mangé la reine d’un essaim d’abeilles, ce cordial lui donnait la force de supporter la torture sans confesser ; mais cette découverte n’a pas fait principe. Dans certains cantons de la Bretagne, on prétend que les
Abel, fils d’Adam. Des docteurs musulmans disent qu’il avait quarante-huit pieds de haut. Il se peut qu’ils aient raisonné d’après un tertre long de cinquante-cinq pieds, que l’on montre auprès de Damas, et qu’on nomme la tombe d’Abel. Les rabbins ont écrit beaucoup sur Abel. Ils lui attribuent un livre
On appelait petit monde une société secrète qui conspirait en Angleterre au dernier siècle pour le rétablissement des Stuarts. On débitait beaucoup de contes sur cette société : par exemple, on disait que le diable en personne, assis dans un grand fauteuil, présidait aux assemblées. C’étaient des francs-maçons.
Qualificatif donné à chaque Buddha ; ce terme signifie littéralement, sans crainte (alpha privatif et Baya crainte). Par dérivation, il signifie courage, intrépidité ; c’est le fils de Kharma; c’est la religion du devoir.
Secte islamique dont les membres prétendent être nés du Saint-Esprit, c’est-à-dire sans opération d’homme ce qui les fait tellement révérer, qu’on ne s’approche d’eux qu’avec réserve. On prétend qu’un malade guérit pour peu qu’il puisse toucher un de leurs cheveux. Mais Delancre dit que ces saints hommes sont au contraire
L’un des rois de l’enfer. S’il se montre aux exorcistes, c’est sous la forme d’un homme à cheval sur un dromadaire, couronné d’un diadème étincelant de pierreries, avec un visage de femme. Deux cents légions, partie de l’ordre des anges, partie de l’ordre des puissances, lui obéissent. Si Paymon est
Divination par les sources. Elle se pratiquait, soit en y jetant un certain nombre de pierres dont on observait les divers mouvements soit en y plongeant des vases de verre, et en examinant les efforts que faisait l’eau pour y entrer et chasser l’air qui les remplissait. La plus célèbre
Kiak-Kiak, Dieu des dieux, ou plutôt démon des démons, idole principale du Pégu est représenté sous une figure humaine, qui a vingt aunes (22,86 mètres) de longueur, couchée dans l’attitude d’un homme endormi. Cette idole est placée dans un temple magnifique, dont les portes et les fenêtres sont toujours ouvertes