Abigor, démon d’un ordre supérieur, grand-duc dans la monarchie infernale. Soixante légions marchent sous ses ordres. Il se montre sous la figure d’un beau cavalier portant la lance, l’étendard ou le sceptre ; il répond habilement sur tout ce qui concerne les secrets de la guerre, sait l’avenir, et enseigne
Aaron, magicien du Bas-Empire, qui vivait du temps de l’empereur Manuel Comnène. On conte qu’il possédait les Clavicules de Salomon, qu’au moyen de ce livre il avait à ses ordres des légions de démons et se mêlait de nécromancie. On lui fit crever les yeux ; après quoi on lui
Abou-Ryhan, autrement appelé Mohammed-ben-Ahmed, astrologue arabe, mort en 330. Il passe pour avoir possédé à un haut degré le don de prédire les choses futures. On lui doit une introduction à l’astrologie judiciaire.
Abadie (Jeannette d’), jeune fille du village de Siboure ou Siboro, en Gascogne. Delancre, dans son Tableau de l’inconstance des démons, raconte que Jeannette d’Abadie, dormant, un dimanche (le 13 septembre 1609), pendant la sainte messe, un démon profita du moment et l’emporta au sabbat (quoiqu’on ne fît le sabbat
Aboyeurs. Il y a en Bretagne et dans quelques autres contrées des hommes et des femmes affectés d’un certain délire inexpliqué, pendant lequel ils aboient absolument comme des chiens. Quelques-uns parlent à travers leurs aboiements, d’autres aboient et ne parlent plus. Le docteur Champouillon a essayé d’expliquer ce terrible phénomène,
L’un des rois de l’enfer. S’il se montre aux exorcistes, c’est sous la forme d’un homme à cheval sur un dromadaire, couronné d’un diadème étincelant de pierreries, avec un visage de femme. Deux cents légions, partie de l’ordre des anges, partie de l’ordre des puissances, lui obéissent. Si Paymon est
Divination par les sources. Elle se pratiquait, soit en y jetant un certain nombre de pierres dont on observait les divers mouvements soit en y plongeant des vases de verre, et en examinant les efforts que faisait l’eau pour y entrer et chasser l’air qui les remplissait. La plus célèbre
Kiak-Kiak, Dieu des dieux, ou plutôt démon des démons, idole principale du Pégu est représenté sous une figure humaine, qui a vingt aunes (22,86 mètres) de longueur, couchée dans l’attitude d’un homme endormi. Cette idole est placée dans un temple magnifique, dont les portes et les fenêtres sont toujours ouvertes
Général athénien qui, se défiant de l’issue d’une bataille pour rassurer les siens, fit entrer dans un bois consacré à Pluton un homme d’une taille haute, chaussé de longs brodequins, ayant les cheveux épars, vêtu de pourpre, et assis sur un char traîné de quatre chevaux blancs, qui parut au
Génies femelles du monde Perse. D’une beauté extraordinaire, elles sont bienfaisantes, habitent le Ginnistan, se nourrissent d’odeurs exquises, et ressemblent un peu aux fées européennes. Elles ont pour ennemis les dives.
On appelait petit monde une société secrète qui conspirait en Angleterre au dernier siècle pour le rétablissement des Stuarts. On débitait beaucoup de contes sur cette société : par exemple, on disait que le diable en personne, assis dans un grand fauteuil, présidait aux assemblées. C’étaient des francs-maçons.