Crête désigne la ligne de faîte ou de sommet d’une chaîne de montagnes, d’une colline ou d’un relief marqué. Dans un contexte géomorphologique, la crête s’observe là où deux versants se rejoignent, créant une arête plus ou moins prononcée, parfois très abrupte. Elle sert souvent de ligne de partage des
Le lobe deltaïque est une partie active d’un delta, formée par les sédiments déposés au fur et à mesure de l’avancée du cours d’eau vers la mer. Ce bout de terre en pleine construction, né de l’interaction entre l’eau et les sédiments, est une frontière mouvante entre le fleuve et
Une rivière en tresse est un cours d’eau qui se divise en plusieurs canaux entrecroisés, créant un réseau complexe de flux et d’îles sédimentaires. Ce labyrinthe aquatique, où l’eau se disperse en plusieurs voies, sculpte le paysage de façon dynamique et changeante.
Un banc de sable est une accumulation de sédiments, souvent sableux, formée par le courant d’un cours d’eau, créant une barre submergée ou émergée. Ces îles temporaires ou semi-permanentes, nées du flux, sont des marques mouvantes, éphémères mais puissantes, sur le chemin du fleuve.
Le tressage fluvial désigne un réseau de petits chenaux qui se croisent et se séparent, formant un motif complexe dans le lit d’un cours d’eau. Ces bras d’eau entrelacés, semblables à une natte liquide, dessinent des paysages en perpétuelle transformation, où le fleuve se divise et se retrouve.
La déflation fluviale est un processus d’érosion par lequel les particules fines sont emportées par le vent dans les lits asséchés des rivières. Ces sols nus, exposés au vent après le retrait de l’eau, deviennent des terrains de jeu pour les forces éoliennes, où les sédiments sont dispersés dans les
Une vallée fluviale est une dépression allongée dans le relief, creusée par l’érosion d’un cours d’eau au fil du temps. Cette vallée, façonnée par la lente mais puissante action de l’eau, est un chemin sinueux qui trace la géographie du paysage, reliant les montagnes aux plaines.
Un lac fluvial est une étendue d’eau formée par le barrage naturel d’un cours d’eau, souvent par des alluvions ou des glissements de terrain. Ce lac, miroir calme né du mouvement du fleuve, est une pause dans la course des eaux, un lieu de repos temporaire pour la rivière avant
Le lit majeur est la partie d’une plaine inondable qu’un cours d’eau occupe en période de crue. Ces terres fertiles, submergées puis libérées par les crues, sont des terrains bénis où les dépôts d’alluvions enrichissent le sol après chaque débordement.
Un glacis est une pente douce située au pied d’un relief montagneux ou d’une falaise, souvent formée par l’érosion. Ces surfaces inclinées, couvertes de débris rocheux, sont les vestiges des montagnes, où la gravité et l’érosion ont lentement fait descendre la roche vers la plaine.
Une sebkha est une dépression temporairement inondée dans les régions désertiques, où l’eau s’évapore pour laisser derrière elle une croûte de sel. Ces bassins éphémères, où le sel brille sous le soleil, sont des vestiges des rares pluies qui traversent le désert.
Un cordon dunaire est une ligne de dunes de sable qui se forme en parallèle à une côte ou au bord d’un désert. Ces chaînes de sable s’étendent comme des barrières naturelles contre le vent, dessinant des vagues figées le long du paysage désertique.
Une plaine alluviale est une étendue plate formée par les dépôts de sédiments transportés par les eaux de ruissellement. Ces plaines fertiles, parfois surprenantes au cœur des déserts, sont des oasis de vie où l’eau a apporté la terre fertile en secret.
Un dôme de sel est une formation géologique où des couches de sel se sont accumulées sous la surface, soulevant les couches rocheuses sus-jacentes. Ces dômes souterrains, qui parfois percent à la surface, sont des témoins des mers anciennes qui ont disparu, laissant derrière elles leur or blanc.
Un ventifact est une roche polie ou sculptée par le vent chargé de particules abrasives comme le sable. Ces pierres, lissées et façonnées par les vents du désert, portent les marques de l’érosion éolienne, comme des œuvres d’art gravées par la nature.
Un pédiment est une pente rocheuse douce située à la base d’une montagne ou d’une falaise, souvent formée par l’érosion. Cette surface en pente légère, couverte de gravier ou de sable, est un tapis naturel étalé au pied des reliefs plus élevés, là où les forces de l’érosion se concentrent.
Une côte escarpée est une côte bordée de falaises abruptes et de pentes raides, souvent façonnée par l’érosion marine. Ces murs naturels, battus par les vagues, s’élèvent au-dessus de la mer comme des forteresses naturelles, témoignant de la lutte éternelle entre la terre et l’océan.
Une péninsule est une étendue de terre entourée d’eau sur trois côtés, formant une avancée dans la mer. Ces bras de terre tendus vers l’océan sont des paysages uniques, où les rivages se multiplient, dessinant des côtes variées et souvent escarpées.
Une lagune côtière est une étendue d’eau salée ou saumâtre, séparée de la mer par un cordon littoral, souvent peu profonde et riche en vie marine. Ces bassins tranquilles, où l’eau semble s’endormir, sont des écosystèmes fragiles protégés des vagues et des tempêtes par une fine barrière de sable.
Une hamada est un plateau rocheux dans un désert, où le vent a érodé les couches de sable, laissant une surface de roche nue. Ces plaines désertiques solides, coupées par des crevasses, s’étendent à perte de vue, témoignant de la force des vents qui ont effacé toute trace de vie.