Lexique

La Couleur Vert pomme désigne un vert lumineux et acidulé, semblable à la peau des pommes Granny Smith. Elle peut être définie par le code hexadécimal #34C924 Voici un échantillon Vert pomme :

La Couleur Vert épinard désigne un vert intense et foncé, inspiré des feuilles de l’épinard. Elle peut être définie par le code hexadécimal #175732 Voici un échantillon Vert épinard :

La Couleur Vert poireau désigne un vert tendre et légèrement bleuté, rappelant les feuilles du poireau. Elle peut être définie par le code hexadécimal #4CA66B Voici un échantillon Vert poireau :

La Couleur Rouge tomate désigne un rouge orangé vif, semblable à la peau des tomates mûres. Elle peut être définie par le code hexadécimal #DE2916 Voici un échantillon Rouge tomate :

La Couleur Rouge cerise désigne un rouge profond et éclatant, évoquant la teinte des cerises mûres. Elle peut être définie par le code hexadécimal #BB0B0B Voici un échantillon Rouge cerise :

La Couleur Pelure d’oignon désigne un orange rosé délicat, évoquant la fine peau de l’oignon. Elle peut être définie par le code hexadécimal #D58490 Voici un échantillon Pelure d’oignon :

La Couleur Lie de vin désigne un rouge violacé sombre, similaire aux résidus du vin fermenté. Elle peut être définie par le code hexadécimal #AC1E44 Voici un échantillon Lie de vin :

La Couleur Jaune citron désigne un jaune éclatant et acide, rappelant la peau du citron. Elle peut être définie par le code hexadécimal #F7FF3C Voici un échantillon Jaune citron :

La Couleur Flave désigne un jaune pâle et doux, dérivé du latin « flavus » signifiant jaune. Elle peut être définie par le code hexadécimal #E6E697 Voici un échantillon Flave :

La Couleur Caramel (pigments) désigne un brun doré sucré, rappelant le sucre fondu. Elle peut être définie par le code hexadécimal #7E330 Voici un échantillon Caramel (pigments) :

Agarès, premier duc sous la domination de l’Orient, apparaît bienveillant sous la forme d’un vieillard, monté sur un crocodile et portant un faucon à la main. Il enseigne avec brio toutes sortes de langues : il fait revenir les fugitifs et fuir ceux qui restent ; il destitue les prélatures et les

Agate, pierre précieuse à laquelle les anciens attribuaient des qualités qu’elle n’a pas, comme de fortifier le cœur, de préserver de la peste et de guérir les morsures du scorpion et de la vipère.

Agathion, démon familier qui ne se montre qu’à midi. Il paraît en forme d’homme ou de bête ; quelquefois il se laisse enfermer dans un talisman, dans une bouteille pu dans un anneau magique.

Agathodémon, ou bon démon, adoré des Égyptiens sous la figure d’un serpent à tête humaine. Les Grecs de l’Arcadie donnaient ce nom à Jupiter. Les dragons ou serpents ailés, que les anciens révéraient, s’appelaient agalhodæmones, ou bons génies.

Agla, sigle ou mot cabalistique auquel les rabbins attribuent le pouvoir de chasser l’esprit malin. Ce mot se compose des premières lettres de ces quatre mots hébreux : Athah gabor leolam, Adonaï : « Vous êtes puissant et éternel, Seigneur. » Ce charme n’était pas seulement employé par les Juifs

Aglaophotis, sorte d’herbe qui croît dans les marbrières de l’Arabie, et dont les magiciens se servaient pour évoquer les démons. Ils employaient ensuite l’anancitide et la syrrochite, autres ingrédients qui retenaient les démons évoqués aussi longtemps qu’on le voulait. Voy. Baaras.

Agnan, ou Agnian, démon qui tourmente les Américains par des apparitions et des méchancetés. Il se montre surtout au Brésil et chez les Topinamboux. Il paraît sous toutes sortes de formes, de façon que ceux qui veulent le voir peuvent le rencontrer partout.

Agobard, archevêque de Lyon au neuvième siècle. Il a écrit contre les épreuves judiciaires et contre plusieurs superstitions de son époque. On croyait de son temps que les sorciers faisaient les tempêtes, qu’ils étaient maîtres de la grêle et des intempéries. Ainsi, dit le saint évêque, on ôte à Dieu

Adam (l’abbé). Il y eut un temps où l’on voyait le diable en toutes choses et partout, et peut-être n’avait-on pas tort. Mais il nous semble qu’on le voyait trop matériellement. Le bon et naïf Césaire d’Heisterbach a fait un livre d’histoires prodigieuses où le diable est la machine universelle

Aétite, espèce de pierre qu’on nomme aussi pierre d’aigle, selon la signification de ce mot grec, parce qu’on prétend qu’elle se trouve dans les nids des aigles. Matthiole dit que les aigles vont chercher, cette pierre jusqu’aux Indes, pour faire éclore plus facilement leurs petits. De là vient qu’on attribue