Lexique

Une ravine côtière est une petite vallée étroite et abrupte, formée par l’érosion des eaux pluviales ou marines dans les régions côtières. Ce sillon profond, creusé dans les falaises par le flux des eaux, témoigne de la force implacable de la nature qui sculpte les côtes avec persistance.

Une faille côtière est une fracture dans la croûte terrestre située près des côtes, souvent le résultat de l’activité tectonique. Ces fissures, cachées sous les eaux ou visibles sur les falaises, sont des cicatrices laissées par les mouvements de la terre, modifiant la forme des rivages au fil du temps.

Les dunes côtières sont des collines de sable formées par le vent et souvent fixées par la végétation, qui se développent en bordure de mer. Ces monticules de sable doré, façonnés par les souffles marins, protègent l’intérieur des terres tout en étant constamment remodelés par les éléments.

Une falaise est une paroi rocheuse abrupte qui borde la mer, façonnée par l’érosion des vagues et du vent. Ces géants de pierre, dressés face à l’océan, portent les marques du temps, chaque strie racontant l’histoire des vagues qui les frappent sans relâche.

Une flèche littorale est une langue de sable étroite et allongée qui se forme le long d’une côte sous l’action des courants et des vagues. Cette avancée fragile, née du mouvement incessant des sédiments, s’étire vers le large, dessinant une silhouette gracieuse dans le paysage marin.

Une barrière de corail est une formation sous-marine composée de coraux vivants et morts, qui s’étend souvent sur des centaines de kilomètres le long des côtes. Ce rempart naturel, à la fois fragile et résilient, abrite une diversité marine incroyable tout en protégeant les rivages de la houle.

Un golfe est une vaste échancrure dans la côte, où la mer pénètre profondément dans les terres, souvent délimité par des caps ou des péninsules. Ces étendues d’eau, protégées des courants marins, forment des abris naturels où les vagues viennent mourir doucement sur les plages.

Les abers sont des vallées fluviales envahies par la mer, typiques des côtes de Bretagne, où l’eau salée s’engouffre profondément dans la terre. Ces bras d’eau, sinueux et calmes, marient les rivières et l’océan dans un ballet aquatique où les marées impriment leur rythme.

Épée attribuée à Paracelse, le célèbre alchimiste suisse. La légende veut qu’il ait enfermé un esprit dans cette épée, et que son pommeau contienne la Pierre Philosophale.

Épée d’Ogier le Danois, un chevalier légendaire de la chanson de geste. Forgée en trois ans par Munifican, elle symbolise la bravoure et la force du chevalier.

Épée de Beuve de Hanstone (Sir Bevis of Hampton), héros d’une chanson de geste anglo-normande. Son nom signifie « grosse épée », et elle est réputée pour sa puissance.

Épée de couronnement des rois de Pologne, également appelée « L’Ébréchée ». Elle est conservée au Château Royal de Wawel à Cracovie et utilisée pour les cérémonies de couronnement.

Épée légendaire dans le bouddhisme tibétain, représentant la sagesse et la connaissance. Utilisée par les bodhisattvas pour détruire l’ignorance, elle symbolise la lumière de la connaissance, la vérité, et la libération de l’illusion.

Dans certains textes, Sharanga est mentionnée en tant qu’arme multifonctionnelle, pouvant se transformer en une épée redoutable entre les mains de Vishnu. Elle symbolise l’adaptabilité divine, la justice, et la force suprême.

Épée légendaire forgée par Tsunetsugu, considérée comme l’une des Tenka-Goken. Juzumaru est souvent associée au moine Nichiren et est considérée comme une épée protectrice contre le mal. Elle symbolise la piété, la sagesse spirituelle, et la protection divine.

Épée du prophète Mahomet, connue sous le nom de « Coupante » ou « Affûtée ». Elle est exposée à la Mosquée Hussein au Caire. C’est l’une des épées ayant appartenu au prophète et utilisée dans diverses batailles.

Épée mythologique associée au dieu Takemikazuchi, utilisée pour pacifier la terre après la descente des dieux sur terre. Futsunomitama-no-Tsurugi est un symbole de force militaire et de la volonté des dieux. Elle symbolise la puissance divine, l’ordre et la paix.

Épée également du prophète Mahomet, surnommée « La Batailleuse ». Elle est réputée pour avoir les noms de plusieurs prophètes gravés sur sa lame, dont David, Salomon et Jésus. Selon la tradition islamique, elle sera utilisée par Jésus à son retour pour combattre l’Antéchrist.

Épée légendaire forgée par Nagasone Kotetsu, l’un des plus célèbres forgerons de l’époque d’Edo. Kotetsu est connue pour sa robustesse et sa légèreté, souvent utilisée par les samouraïs. Elle symbolise l’honneur, la fidélité, et l’excellence dans le combat.

Épée légendaire du chevalier Lancelot du Lac, reçue lors de son adoubement. Cette épée est un symbole de chevalerie et de loyauté dans les récits arthuriens.