Abeilles. C’était l’opinion de quelques démonographes que si une sorcière, avant d’être prise, avait mangé la reine d’un essaim d’abeilles, ce cordial lui donnait la force de supporter la torture sans confesser ; mais cette découverte n’a pas fait principe. Dans certains cantons de la Bretagne, on prétend que les
Abel, fils d’Adam. Des docteurs musulmans disent qu’il avait quarante-huit pieds de haut. Il se peut qu’ils aient raisonné d’après un tertre long de cinquante-cinq pieds, que l’on montre auprès de Damas, et qu’on nomme la tombe d’Abel. Les rabbins ont écrit beaucoup sur Abel. Ils lui attribuent un livre
Abel de la Rue, dit le Casseur, savetier et mauvais coquin qui fut arrêté, en 1582, à Coulommiers, et brûlé comme sorcier, magicien, noueur d’aiguillettes, et principalement comme voleur et meurtrier. Voy. Ligatures.
Aben-Ragel, astrologue arabe, né à Cordoue au commencement du cinquième siècle. Il a laissé un livre d’horoscopes, d’après l’inspection des étoiles, traduit en latin sous le titre De judiciis seu fatis stellarum, Venise, 1485 ; rare. On dit que ses prédictions, quand il en faisait, se distinguaient par une certitude
Abigor, démon d’un ordre supérieur, grand-duc dans la monarchie infernale. Soixante légions marchent sous ses ordres. Il se montre sous la figure d’un beau cavalier portant la lance, l’étendard ou le sceptre ; il répond habilement sur tout ce qui concerne les secrets de la guerre, sait l’avenir, et enseigne
Aaron, magicien du Bas-Empire, qui vivait du temps de l’empereur Manuel Comnène. On conte qu’il possédait les Clavicules de Salomon, qu’au moyen de ce livre il avait à ses ordres des légions de démons et se mêlait de nécromancie. On lui fit crever les yeux ; après quoi on lui
Abou-Ryhan, autrement appelé Mohammed-ben-Ahmed, astrologue arabe, mort en 330. Il passe pour avoir possédé à un haut degré le don de prédire les choses futures. On lui doit une introduction à l’astrologie judiciaire.
Doctrine du Brahmanisme ésotérique qui repose sur les trois, cinq ou sept distinctions, que l’on doit établir entre l’Absolu et le relatif, entre l’objectif et le subjectif, enfin entre le collectif et l’individuel. Voici la désignation des sept distinctions : Béhda, Parabrahm, Maya, Djadamsa, Aniyamsa, Brahma, dérivé de la racine
Non dualistes, c’est-à-dire qui n’admettent que deux principes en présence dans l’Univers : le Bien et le Mal ; Dieu et un mauvais génie. Il y a des Brahmanes adwaiti.
Une des trois voies de la Connaissance. La Connaissance qui nous vient de l’expérience des recherches des autres personnes qui font autorité auprès de nous, est dite venir d’Agama. Les Védas sont pour cela appelés Agamas.
C’est le feu ; le nom de l’aither lumineux, autrement appelé Téjas Tattva. Sa couleur est rouge. Les autres couleurs résultent de son mélange avec les autres couleurs.
Contemplation yogique; contemplation de la yoga pratique; état d’extase particulier dans lequel Kundalini est extrêmement développé; alors l’extatique voit l’espace semblable à une nappe ou mer de feu.
Ancêtres solaires qui correspondent à la Triade supérieure; ce sont les Devas de la Sagesse, qui nous donnèrent la Raison. Les agniwatas, qui s’incarnèrent dans la troisième race appartiennent à la Hiérarchie Dyan choanique; c’est-à-dire celle des Esprits planétaires, dont le Logos est la synthèse. Ce sont les agniswatas qui
Assesseurs ou greffiers qui assistent au jugement de l’âme désincarnée. Ils rappellent au cœur du défunt la vie de son âme. Ce sont des sortes de Lipikas de la Doctrine ésotérique.