Abou-Ryhan, autrement appelé Mohammed-ben-Ahmed, astrologue arabe, mort en 330. Il passe pour avoir possédé à un haut degré le don de prédire les choses futures. On lui doit une introduction à l’astrologie judiciaire.
Abadie (Jeannette d’), jeune fille du village de Siboure ou Siboro, en Gascogne. Delancre, dans son Tableau de l’inconstance des démons, raconte que Jeannette d’Abadie, dormant, un dimanche (le 13 septembre 1609), pendant la sainte messe, un démon profita du moment et l’emporta au sabbat (quoiqu’on ne fît le sabbat
Aboyeurs. Il y a en Bretagne et dans quelques autres contrées des hommes et des femmes affectés d’un certain délire inexpliqué, pendant lequel ils aboient absolument comme des chiens. Quelques-uns parlent à travers leurs aboiements, d’autres aboient et ne parlent plus. Le docteur Champouillon a essayé d’expliquer ce terrible phénomène,
Abracadabra. Avec ce mot d’enchantement, qui est très-célèbre, on faisait, surtout en Perse et en Syrie, une figure magique à laquelle on attribuait le don de charmer diverses maladies et de guérir particulièrement la fièvre. Il ne fallait que porter autour du cou cette sorte de philactère, écrit dans la
Abaris, grand prêtre d’Apollon, qui lui donna une flèche d’or sur laquelle il chevauchait par les airs avec la rapidité d’un oiseau ; ce qui a fait que les Grecs l’ont appelé l’Aérobate. Il fut, dit-on, maître de Pythagore, qui lui vola sa flèche, dans laquelle on doit voir quelque
Abdeel (Abraham), appelé communément Schoenewald (Beauchamp), prédicateur à Custrin, dans la Marche de Brandebourg, fit imprimer à Than, en 1572, le Livre de la parole cachetée, dans lequel il a fait des calculs pour trouver qui est l’Antechrist et à quelle époque il doit paraître. Cette méthode consiste à prendre
Abd-el-Azys, astrologue arabe du dixième siècle, plus connu en Europe sous le nom d’Alchabitius. Son Traité d’astrologie judiciaire a été traduit en latin par Jean de Séville (Hispalensis). L’édition la plus recherchée de ce livre : Alchabitius, cum commento, est celle de Venise, 1503, in-4o de 140 pages.
Abeilard. Il est plus célèbre aujourd’hui par ses tragiques désordres que par ses ouvrages théologiques, dont les dangereuses erreurs lui attirèrent justement les censures de saint Bernard. Il mourut en 1142. Vingt ans après, Héloïse ayant été ensevelie dans la même tombe, on conte (mais c’est un pur conte) qu’à
Abeilles. C’était l’opinion de quelques démonographes que si une sorcière, avant d’être prise, avait mangé la reine d’un essaim d’abeilles, ce cordial lui donnait la force de supporter la torture sans confesser ; mais cette découverte n’a pas fait principe. Dans certains cantons de la Bretagne, on prétend que les
Assesseurs ou greffiers qui assistent au jugement de l’âme désincarnée. Ils rappellent au cœur du défunt la vie de son âme. Ce sont des sortes de Lipikas de la Doctrine ésotérique.
Soi-conscience ou Soi-identité ; c’est le Moi égoïste, le principe mayavique dans l’homme ; la conception de ce Moi égoïste produit l’ignorance qui sépare notre Moi du Soi Universel ; ce terme désigne aussi la personnalité et l’égoïsme. C’est aussi la soi-conscience universelle, le principe construisant le pronom personnel JE,
Chez les Hindous, ce terme signifie Fluide pur, lorsqu’une force intelligente et pure le dirige, mais quand il est abandonné à son propre mouvement, l’aither devient Nahash, c’est le serpent de la Genèse. C’est aussi le Nouménon de la Lumière astrale, le voile qui était entre la terre et les
Esprits humains et Forces à la fois, émanés du premier Logos ; ils sont le premier rayon de l’Unité ou des sept rayons primordiaux. Ils appartiennent aux trois premiers plans Cosmiques, dont le troisième est le point de départ de la manifestation primordiale. Les ah-hi renferment le mental universel et
Doctrine du Brahmanisme ésotérique qui repose sur les trois, cinq ou sept distinctions, que l’on doit établir entre l’Absolu et le relatif, entre l’objectif et le subjectif, enfin entre le collectif et l’individuel. Voici la désignation des sept distinctions : Béhda, Parabrahm, Maya, Djadamsa, Aniyamsa, Brahma, dérivé de la racine
Non dualistes, c’est-à-dire qui n’admettent que deux principes en présence dans l’Univers : le Bien et le Mal ; Dieu et un mauvais génie. Il y a des Brahmanes adwaiti.