Lieutenant général des Enfers, Flerety a la puissance de faire tel ouvrage que l’on souhaite pendant la nuit ; il fait aussi tomber la grêle partout où il veut. Il commande un corps très-considérable d’esprits.
On peut charmer les dés ou les cartes de manière à gagner continuellement au jeu, en les bénissant en même temps que l’on récite ces paroles : « Contra me ad incarte cla, a filii a Eniol, Lieber, Braya, Baguesca ». On n’est point mordu des puces si l’on dit en se
Brigadier des Enfers ayant la puissance de vous rendre invisible, de vous transporter partout, d’ouvrir toutes les serrures, de vous faire voir tout ce qui se passe dans les maisons, de vous apprendre tous les tours et finesses des bergers. Sargatanas commande plusieurs brigades d’esprits.
Divinités que les anciens croyaient présider à la vie et à la mort ; maîtresse du sort des hommes, elles en réglaient les destinées. La vie était un fil qu’elles filaient : l’une était la quenouille, l’autre le fuseau, la troisième avec ses grands ciseaux coupait le fil. On les
On donnait le nom « Ordalie » à une série d’épreuves par les éléments. Elles consistaient à marcher les yeux bandés parmi des socs de charrue rougis an feu, à traverser des brasiers enflammés, à plonger le bras dans l’eau bouillante, à tenir à la main une barre de fer rougie, à
Démon des astrologues et des devins, grand marquis de l’empire infernal. Orias se montre sous les traits d’un lion furieux, assis sur un cheval qui a la queue d’un serpent. Il porte dans chaque main une vipère. Il connaît l’astronomie et enseigne l’astrologie. Orias métamorphose les hommes à leur volonté,
Grand prince du sombre empire. On le voit sous la forme d’un beau cheval. Quand il paraît sous la figure d’un homme, il parle de l’essence divine. Consulté, il donne des réponses sur le passé, le présent et l’avenir. Il découvre le mensonge, accorde des dignités et des emplois, réconcilie
La mythologie persane dit que le dieu Oromaze fit vingt-quatre dieux et les mit tous dans un œuf. Arimane, son ennemi, en ayant aussi fait un pareil nombre, ceux-ci percèrent l’œuf, et le mal se trouva alors mêlé avec le bien.
Époux d’Eurydice , qu’il perdit le jour de ses noces, qu’il pleura si longtemps, et qu’il alla enfin redemander aux enfers. Pluton la lui rendit à condition qu’il ne regarderait point derrière lui jusqu’à ce qu’il fût hors du sombre empire. Orphée ne put résister à son impatience, il se retourna
Les Islandais, qui appellent cette plante Nella, croient qu’elle a une vertu singulière pour écarter les sortilèges. Selon eux, il faut en faire des poignées de verges et en fouetter les sorciers à nu.
Grand président des enfers. Il apparaît sous la forme d’une vipère. Quand Otis (ou Botis) prend la figure humaine, il a de grandes dents, deux cornes sur la tête et un glaive à la main ; il répond effrontément sur le présent, le passé et l’avenir. Il a autant d’amis que
Hérétiques du 11ᵉ siècle, qui rendaient un culte superstitieux au serpent. Ils enseignaient que le serpent avait rendu un grand service aux hommes en leur faisant connaître le bien et le mal. Ils maudissaient Jésus-Christ, parce qu’il est écrit qu’il est venu dans le monde pour écraser la tête du serpent. Aussi
Chef des vingt-sept tribus d’esprits malfaisants, que les Yakouts supposent répandus dans l’air et acharnés à leur nuire. Il a une femme et de nombreux enfants.
On parle d’une secte de philosophes optimistes qui existaient jadis en Arabie et qui employaient tout leur esprit à ne rien trouver de mal. Un docteur de cette secte avait une femme acariâtre, qu’il supporta longtemps, mais qu’enfin il étrangla de son mieux ; et il trouva que tout était bien.