La cryoturbation active est un processus de mélange du sol et des roches, provoqué par les cycles de gel et de dégel, qui peut accentuer la solifluxion. Ce brassage régulier des couches de sol, stimulé par le froid, prépare le terrain à des glissements lents et continus.
Le permafrost discontinu est un type de pergélisol présent en plaques, avec des zones où le sol dégèle durant l’été. Ces zones dégivrées, saturées d’eau, sont souvent propices à la solifluxion, où la gravité fait lentement glisser le sol dégelé vers le bas des pentes.
Une pente de solifluxion est une inclinaison de terrain où le glissement lent des sols gorgés d’eau se produit. Ce relief, souvent subtil et ondulé, révèle la lente érosion par les sols en mouvement, comme une peau qui se soulève doucement sous la pression de l’eau.
Les sols hydromorphes sont des sols saturés d’eau, souvent propices à la solifluxion en raison de leur manque de stabilité. Ces sols gorgés d’eau, lourds et fluides, sont comme des tapis enroulés sous le poids de la gravité, prêts à glisser le long des pentes à la moindre provocation.
Une colline de solifluxion est un relief doux et arrondi formé par l’accumulation des sols qui ont glissé lentement en bas des pentes. Ce monticule formé par la terre en mouvement raconte une histoire de migration lente, où chaque grain de terre a été transporté sur des décennies.
La couche active est la partie supérieure du sol qui dégèle et regèle chaque année dans les régions de pergélisol. Cette mince couche, saturée d’eau pendant la saison chaude, est la zone où la solifluxion peut se produire, avec un glissement progressif et invisible qui façonne les pentes.
Le clapier de solifluxion est un amoncellement de débris rocheux et de sol, déposé au pied des pentes par la solifluxion. Ce tas de pierres et de terre, accumulé lentement par le glissement du sol en haut de la pente, est un témoignage silencieux du travail incessant de la gravité.
Le creep est un processus de déplacement très lent des sols ou des débris rocheux sous l’influence de la gravité, particulièrement dans les sols saturés d’eau. Ce mouvement discret, imperceptible à l’œil nu, fait que la terre semble glisser doucement, presque comme un murmure sous les pieds.
L’écoulement de boue est un type de glissement rapide dans lequel une masse de boue saturée d’eau dévale une pente. Ce torrent de terre et d’eau, qui emporte tout sur son passage, sculpte des ravins et modifie profondément le paysage en quelques heures seulement.
Les lobes de solifluxion sont des formes de relief en arc de cercle créées par le glissement lent de sols saturés sur des pentes. Ces formations en éventail, comme des rides laissées par la terre en mouvement, témoignent des forces discrètes mais puissantes de la solifluxion.
Les terrasses de solifluxion sont des plateformes en escalier formées par l’accumulation progressive des sols glissant en dessous. Ces terrasses, sculptées par le temps, offrent un paysage en gradins où chaque marche raconte une histoire de mouvements lents et réguliers du sol.
Le ruissellement superficiel est l’écoulement de l’eau de pluie sur la surface du sol, particulièrement visible sur les pentes après de fortes pluies. Ce ruissellement peut contribuer à la solifluxion en saturant le sol d’eau et en provoquant son glissement lent sous l’effet de la gravité.
La désagrégation gélive est la fragmentation des roches sous l’effet des cycles de gel et de dégel, souvent liée à la solifluxion. Ces roches, brisées par la force de l’eau qui gèle et dégèle dans les fissures, s’ajoutent aux sols qui glissent lentement le long des pentes.
Le régolithe instable désigne les couches superficielles de débris rocheux et de sol qui, saturées d’eau, deviennent vulnérables au glissement. Ce régolithe, en équilibre précaire sur les pentes, est prêt à céder sous l’effet de la gravité et de la saturation hydrique.
Le mélange cryogénique est un phénomène de redistribution des matériaux dans les sols, causé par la contraction et l’expansion dues aux cycles de gel et de dégel. Ce processus contribue à la solifluxion en déstabilisant les sols lors du dégel, créant ainsi des mouvements subtils mais continus.
La gélifluxion est un type particulier de solifluxion se produisant dans les régions de pergélisol où le sol gelé dégèle partiellement en surface, entraînant un glissement du sol humide. Ce mouvement lent, souvent observé au printemps, révèle l’effet de la fusion des glaces sur le paysage, où la terre semble
Le glissement lent est un phénomène de mouvement de sol ou de roche très progressif, souvent imperceptible, sous l’influence de la gravité. Ce glissement silencieux façonne les reliefs montagneux sur de longues périodes, laissant des traces subtiles mais profondes dans les paysages.
Un fleuve de glace est une masse de glace souterraine qui coule lentement sous la surface, façonnant le paysage au fil des siècles. Ces courants glacés, invisibles à l’œil nu, modèlent subtilement les reliefs des terres arctiques, sculptant des vallées et des plaines sans jamais se montrer.
La déformation cryogénique est le phénomène par lequel le sol ou la roche est modifié par l’expansion et la contraction dues aux cycles de gel et de dégel. Ce processus, où la terre se tord et se craquèle sous l’emprise du froid, laisse derrière lui des traces profondes, des paysages
La glaciation fossile désigne la présence de glaciers ou de pergélisol anciens, aujourd’hui fossilisés sous des couches de sédiments, ayant cessé d’être actifs. Ce gel ancien, préservé sous la terre, est comme une mémoire glacée d’un temps où les glaciers régnaient encore sur ces paysages.