Museau désigne la partie antérieure de la tête de certains animaux, généralement les mammifères, où se situent la bouche et les narines. Il peut être court ou allongé, selon l’espèce (chien, chat, loup, cochon, etc.). Le museau sert à la fois pour l’olfaction, la préhension de la nourriture et la communication, notamment grâce à des expressions faciales ou des bruits caractéristiques. Au sens figuré, « museau » peut être employé avec une connotation affectueuse ou familière pour parler du visage chez l’humain, bien que cela reste moins courant.
- Partie du visage animal : « Le museau du chien frissonnait au contact de l’air frais. »
- Fonction sensorielle : « Grâce à son museau, le cochon peut fouiller le sol à la recherche de nourriture. »
- Expression familière (visage humain) : « Viens là, que je te vois le museau ! »
- Terme affectueux ou humoristique : « Elle lui tapota gentiment le museau pour le taquiner. »
Locutions verbales utilisant « Museau »
- Avoir un museau fin : Posséder un sens de l’observation ou du goût très développé. « Elle a un museau fin pour repérer les failles dans un argument. »
- Mettre le museau dehors : Sortir, se montrer après un moment d’isolement. « Au printemps, les animaux mettent enfin le museau dehors. »
- Tenir quelqu’un par le museau : Avoir un contrôle ou une emprise sur quelqu’un, de manière à le faire obéir. « Depuis qu’il a obtenu ce poste, il tient son équipe par le museau. »
- Flairer avec son museau : Chercher, enquêter ou examiner attentivement quelque chose. « Il aime flairer avec son museau chaque piste pour résoudre cette enquête. »
Le mot museau, ancré dans le domaine animal, porte une forte charge visuelle et sensorielle. Il évoque le contact direct avec le monde extérieur, notamment par l’odorat, et peut renvoyer à des comportements instinctifs comme la fouille, la curiosité ou la protection. Dans un registre figuré ou littéraire, « museau » sert parfois à décrire l’homme d’une manière familière ou affectueuse, suggérant une proximité, voire une identification avec l’animal. Cette extension d’emploi révèle la souplesse imaginative de la langue française pour évoquer la physionomie ou la personnalité d’un individu. »