Faux prophète et peintre célèbre parmi les Orientaux, qui fonda en Perse une secte, dont l’existence des deux principes éternels du bien et du mal, la métempsycose, l’abstinence des viandes, la prohibition du meurtre de tout animal, sont les dogmes principaux.
Il y avait, chez les fées comme chez les hommes, une inégalité de moyens et de puissance. On voit dans les romans de chevalerie et dans les contes merveilleux; que souvent Une fée bienfaisante était gênée dans ses bonnes intentions par une méchante fée dont le pouvoir était plus étendu.
Protection contre les enchantements. C’est le nom que les musulmans donnent aux deux derniers chapitres du Coran, qu’ils récitent souvent pour se garantir des sortilèges et de toutes autres mauvaises rencontres.
Grand président des enfers; il se montre sous la forme d’un lion furieux. Lorsqu’il est en présence d’un exorciste, il prend la figure humaine et répond sur les choses cachées. 11 envoie les maladies; il donne la connaissance des arts mécaniques il change l’homme en différentes métamorphoses; il commande trente-six
Insigne sorcière qui fut accusée par une jeune fille nommée Marie Aspiculelte, âgée de dix-neuf ans, de l’avoir menée au sabbat, l’emportant sur son cou après s’être frottée d’une eau épaisse et verdâtre, dont elle se graissait les mains, les hanches et les genoux.
Un jeune homme de quinze ou seize ans, nommé Christoval de la Garrade, fut enlevé sans graisse ni onguent par Marissane de Tartras, sorcière, laquelle le porta si loin et si haut à travers les airs, qu’il ne put reconnaître le lieu du sabbat mais il avoua qu’il avait été
On sait que les sorcières qui vont au sabbat sont marquées par le diable, et ont particulièrement un endroit insensible, que les juges ont fait quelquefois sonder avec de longues épingles. Lorsque les prévenues ne jettent aucun cri et ne laissent voir aucune souffrance, elles sontréputées sorcières etcondamnées comme telles,
Marquis de l’enfer. Les marquis de l’enfer, comme Phœnix, Cimeriès, Andras, sont, ainsi que chez nous, un peu supérieurs aux comtes. On les évoque avec fruit (dans le sens diabolique) depuis trois heures du soir jusqu’à la chute du jour
Duc aux enfers, grand et fort il a l’apparence d’un homme robuste, et au derrière une queue de serpent. Il monte un cheval d’une blancheur livide. Il connaît les vertus des herbes et des pierres précieuses. Il transporte les hommes d’un pays dans un autre avec une vitesse incroyable. Trente
Démon familier, qui accompagnait les magiciens et leur défendait de rien entreprendre sans sa permission ni de sortir d’un lieu sans le congé de maître Martinet. Quelquefois aussi il rendait service aux voyageurs, en leur indiquant les chemins les plus courts ce qui était de la complaisance.
Plusieurs sectes d’hérétiques, qu’on appela melchisédécbiens, tombèrent dans de singulières erreurs à propos de ce patriarche. Les uns crurent qu’il n’était pas un homme, mais la grande vertu de Dieu et supérieur à Jésus-Christ les autres dirent qu’il était le Saint-Esprit. Il y en eut qui soutinrent qu’il était Jésus-Christ
Démons familiers assez débonnaires ; ils apparaissent sous la figure de petits hommes sans barbe, avec les cheveux épars. Un jour qu’une mandragore osa se montrer à la requête d’un sorcier qu’on tenait en justice, le juge ne craignit pas de lui arracher les bras et de les jeter dans
Dieux des morts, qui présidaient aux tombeaux chez les anciens; plus souvent encore les Mânes sont les âmes des morts. Le nom de Mânes en Italie était particulièrement attribué aux génies bienfaisants et secourables. Les mânes pouvaient sortir des enfers, avec la permission de Summanus, leur souverain. Ovide rapporte que,